Qui sommes-nous ?

Des passionnés avant tout

L’Association de Restauration Eglise de Châtillon-sur-Chalaronne (ARECC) a été créée en 2018 par un groupe d’habitants de Châtillon suite à un constat : certaines parties du bâtiment subissent une dégradation avancée, et nécessitent une restauration urgente afin de préserver la structure principale, et de pouvoir transmettre ce patrimoine aux générations futures. 

Indissociable des Halles qui lui ont été adossées, l’église Saint-André est emblématique du cœur de la cité.

L’association regroupe des amoureux du village de Châtillon, de ses ruelles médiévales, de ses fleurs, ses commerces, ses halles, de son marché unique dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.  Au milieu du village, près de ses halles animées, se cache depuis plusieurs siècles un trésor discret qui attend d’être découvert par le promeneur attentif : c’est l’église Saint-André, joyau de notre patrimoine commun, qui a été édifiée par les anciens au cours des siècles.

Venez et voyez

Cet édifice remarquable est l’un des plus anciens de la région Auvergne Rhône-Alpes, qui soit encore en activité, et ouvert aux visites. Sa construction a débuté au 13° siècle, soit presqu’en même temps que Notre Dame de Paris.

L’église Saint-André a connu tous les événements de l’histoire des familles châtillonnaises depuis le Moyen Age. Ce n’est pas un bâtiment vide, un monument historique, ou un musée : il conserve sa vocation d’origine d’église paroissiale, où la messe est célébrée chaque dimanche, et où sont célébrés les baptêmes, les mariages et les funérailles des Châtillonnais depuis plus de 700 ans. L’église accueille également des représentations et des concerts, grâce en particulier à son orgue exceptionnel.

L’église est ouverte à tous, croyants ou non, habitants de Châtillon, clients du marché, promeneurs,  et touristes de passage…

Pour découvrir Saint-André, l’idéal est de s’y arrêter le matin à l’heure où le soleil traverse les multiples vitraux, qui retracent l’arrivée de Monsieur Vincent à Châtillon en 1617. Puis de lever les yeux vers les voûtes, et dans le silence de la nef, d’écouter ces pierres qui nous parlent à travers les siècles…

Rejoignez-nous !

L’association a pour but de restaurer, conserver, valoriser et promouvoir l’église Saint-André.

L’association est composée de ses membres actifs (adhérents à jour de cotisation) et de 2 membres de droit: le maire de Châtillon, la municipalité étant propriétaire de l’édifice, et le curé de Châtillon, la paroisse en étant l’affectataire.

L’association est ouverte à toute personne attachée au patrimoine de notre cité médiévale de Châtillon, et en particulier à notre église!  Elle accueille ceux qui souhaitent s’investir dans le projet, découvrir ce bâtiment et son histoire extraordinaire ou tout simplement y adhérer.

Adhérez à l’association dès maintenant pour recevoir toutes nos informations !

Des bénévoles au service d’un patrimoine commun

Contrairement à une idée toujours bien répandue, l’église Saint-André n’appartient pas ni à la paroisse, ni au diocèse ou au Vatican. C’est la commune de Châtillon qui est en est le propriétaire et à qui incombe donc la responsabilité de son entretien et des réfections nécessaires. Le curé est l’affectataire.

En effet, la loi du 9 décembre 1905 concernant la séparation des Églises et de l’État, a été complétée par la loi du 2 janvier 1907 qui a fixé la règle suivante :

Les édifices bâtis avant 1905 qui représentent la majorité des églises de France, sont la propriété de l’État qui les met cependant à la disposition des ministres du culte, pour son exercice. Seuls les édifices cultuels construits après 1905 sont la propriété pleine et entière de ceux qui les ont bâtis, à savoir les diocèses ou associations cultuelles.

logo chatillon

Selon la loi, la responsabilité de l’entretien de l’église incombe donc à la commune. Le nettoyage de l’église et le petit entretien est pris en charge par l’affectataire. La commune est responsable des dommages causés par le mauvais entretien et l’absence de travaux, même lorsque l’église est protégée au titre des Monuments Historiques.

La commune assure l’entretien du clos et du couvert, des réparations peuvent être entreprises contre l’avis de l’affectataire si la commune les estime nécessaires à la conservation de l’édifice qui lui appartient. Les travaux de mise en valeur ou de décoration intérieure nécessitent toutefois l’accord de l’affectataire. En tant que propriétaire d’établissement recevant du public, la commune doit s’assurer du respect des normes de sécurité et d’accessibilité.

Enfin une commune a l’obligation d’effectuer les travaux si une offre de concours organisée par des habitants permet de récolter des financements qui peuvent être complétés par des subventions.