Un trésor en danger
Au premier abord l’édifice semble tenir debout et être bien conservé compte tenu de son âge.
Cependant lorsqu’on s’y intéresse de plus près l’état général du bâtiment est très dégradé, voire inquiétant par endroits : l’urgence est là.
Présentation publique de l’étude de diagnostic
Cliquez sur l’icône pour consulter le diagnostic immobilier de l’église réalisé par le cabinet d’architectes du patrimoine ARCHIPAT en 2024. Cette étude de 12 mois préalable à la mission de MOE (temps d’évaluation avant études) se présente sous la forme de relevés ayant pour objectif d’identifier les enjeux relatifs à la conservation et à la mise en valeur de l’édifice.
Notre projet de restauration se veut respectueux du travail d’édification des siècles passés, afin de transmettre ce patrimoine à nos enfants.
Il se veut ambitieux : chaque époque a apporté sa pierre à l’édifice, et y a laissé son style, depuis le bâtiment d’origine jusqu’à la structure néo-gothique actuelle.
Enfin, il a pour but de participer au rayonnement de la ville de Châtillon-sur-Chalaronne, pour y favoriser le tourisme culturel et développer le sens du patrimoine chez les jeunes générations.
Les chartes internationales encadrant la restauration des monuments historiques
La Charte d’Athènes (1931), recommande de « respecter l’œuvre historique et artistique du passé, sans proscrire le style d’aucune époque ».
La Charte de Venise (1964), qui complète celle d’Athènes souligne que « les apports valables de toutes les époques à l’édification d’un monument doivent être respectées, l’unité de style n’étant pas un but à atteindre au cours d’une restauration ». Tout élément destiné à remplacer une partie manquante doit « s’intégrer harmonieusement à l’ensemble, tout en se distinguant des parties originales ».
Enfin, la Charte de Cracovie (2000), en vigueur actuellement, affine les deux textes précédents et définit le « projet de restauration ».