La réunion publique de présentation du projet de restauration s’est déroulée le mardi 25 juin 2019 à la salle Tarrit à Châtillon-sur-Chalaronne.
Organisée par l’ARECC, cette rencontre a permis de rassembler une quarantaine de participants. Pierre Gindre, Président de l’association, s’est employé, avec passion, à exposer par le biais d’images projetées l’état de dégradation avancé de l’édifice. Une urgence à laquelle l’ARECC a défini les points forts de restauration qui seront à étudier lors des prochaines phases de concertation du projet.
La soirée s’est clôturée par « un verre de l’amitié » permettant ainsi de prolonger les discussions et d’échanger sur des idées bénéfiques à la bonne poursuite de cette longue et difficile entreprise.
La Voix de l’Ain s’est fait écho de cette rencontre et a publié son compte-rendu le jour suivant :
Le constat d’une dégradation avancée de l’église Saint-André donnait naissance, en 2016. Un groupe de réflexion organisant une réunion avec les directions régionales et départementales du patrimoine, le maire et le curé affectataire de la paroisse.
Qualifié de « fabuleux » par Patrick Mathias, maire, ce projet apparaît très « ambitieux », comme l’indiquait le président de l’association.
Pierre Gindre. Celui-ci précisait aussi que la loi impose au propriétaire de faire l’entretien de ces édifices patrimoniaux, quels qu’ils soient. Cette restauration est soutenue par le maire. Elle devrait contribuer au développement touristique de la ville et l’inscrire dans les sites les plus visités du département.
Une restauration d’ensemble
Construite en 1270, agrandie et modifiée aux XIV et XVe siècles, rénovée en 1960, l’église a perdu son authenticité. Le projet prévoit une restauration globale. Nouveau toit en tuiles vernissées, sur le modèle de celle de l’église du monastère royal de Brou, réfection du clocher et des toits des chapelles, murs de façades sont inscrits dans la restauration. A l’intérieur, nettoyage et restauration des voûtes et des peintures. Réaménagement des chapelles et nouvelles affectations, mises en valeur par des projections lumineuses sur les voûtes sont au programme, ainsi que la reprise des sols, tout en conservant certaines pierres tombales, plus la révision du chauffage et de l’éclairage, la mise en place d’un plan de sécurité incendie.
Le changement de mobiliers liturgiques relèvera de la compétence du diocèse.
Comprenant le grand orgue
Construit il y a vingt-trois ans, le grand orgue alerte aussi sur son état et I’urgence de certaines réparations: tuyau et soufflets doivent notamment être repris ou remplacés.
Un nouveau pédalier
Le pédalier manquant sera construit pour répondre a u exigences de toutes les musiques et à l’accueil de tous les organistes, afin de mettre en valeur cet « orgue exceptionnel », relevait Pierre Gindre.